dimanche 23 septembre 2012

Courrier des lecteurs de Granma

Dans l'édition du vendredi 21 septembre, la question de l'égalitarisme et de la gratuité pour tous dans l'éducation est posée.

  N. Páez del Amo est sûr de lui: "L'État n'est pas en mesure de favoriser le gaspillage".
Le sujet concerne "l'obtention par les parents et les élèves, des uniformes et des fournitures scolaires". La question de leur gratuité intégrale (ce qui est le cas aujourd'hui) est à nouveau posée.
"L'idée de remettre gratuitement ou à des prix subventionnés, pratiquement symboliques, des uniformes, des fournitures scolaires, des livres, le goûter et beaucoup d'autres choses, y compris dans l'enseignement supérieur, est une action qui rentre en plein dans le cadre des principes martiens (de la pensée de José Martí, ndr)" expose le lecteur qui indique toutefois que si "le désir idyllique de tous est que tout soit réalisable (...) la réalité économique délicate nous demande de modifier notre façon de faire, car nous sommes en train de jeter des ressources de grande valeur dans un trou sans fond".
Celui qui se présente comme un "éducateur, père et grand-père" regrette que les bénéficiaires "ne se rendent pas compte des énormes sommes et ressources qu'il faut" pour doter tous les élèves et "permettent que leurs enfants maltraitent et détruisent le matériel", contribuant ainsi à peser sur le budget de l'éducation nationale.
Il affirme que "l'État qui offre la possibilité à tous de s'éduquer jusqu'au plus haut niveau ne doit pas prendre en charge le gaspillage de ressources, en sacrifiant son budget pour des dépenses qui devraient revenir aux parents".
S'appuyant sur le "principe socialiste" il prône le fait de "seulement subventionner, ceux qui en ont réellement besoin, à la suite d'une enquête sociale" et que les fournitures scolaires soient, pour les autres, disponibles à la vente dans des magasins d'état.

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