Antonio Guerrero, un des 5 militants antiterroristes cubains retenus aux Etats-Unis, a écrit depuis sa prison aux habitants de Santiago de Cuba et des autres provinces touchées par l'ouragan Sandy. Cubamania traduit l'intégralité de cette lettre publiée dans le quotidien cubain "Sierra Maestra" (traduction Sébastien Madau).
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| Antonio Guerrero |
Cher peuple santiaguero,
Les nouvelles du passage de l'ouragan sur le sol de notre patrie me sont arrivées au compte-goutte. Je me suis renseigné lors de chacun de mes appels à la maison, avec très peu de minutes. Ma mère m'a donné des détails des images et les informations qui sont sorties aux journaux télévisés. Mon fils Tony m'en a également parlé après ses conversations avec sa mère.
J'ai pensé à chaque coin aimé de Santiago, à tous les amis, et à tout le peuple. Comme j'ai pensé à tous nos frères de Guantanamo, d'Holguin, de Manzanillo et de Bayamo. Les dégâts sont nombreux. Pas besoin que j'en parle. Vous les avez vécus et êtes en train de les vivre.
Mais au plus profond de mes pensées, se trouve la certitude que les Santiagueros, avec l'aide de tous les Cubains, se lèveront avec leur héroïsme et seront non seulement capables de restaurer ce qui a été endommagé, mais convertiront ce désastre en un point de départ pour des succès majeurs, en faisant que chacun à sa place fasse ce qu'il doit faire pour renforcer et développer la fraternelle oeuvre socialiste de la Révolution, dont Santiago a été et sera pour toujours un bastion inébranlable.
Aujourd'hui, plus que jamais, chaque Santiaguero doit faire sienne cette expression de l'inoubliable Commandant Juan Almeida: "Ici, personne ne se rend!"
Recevez tous cinq fortes accolades.
Nous vaincrons!
J'ai pensé à chaque coin aimé de Santiago, à tous les amis, et à tout le peuple. Comme j'ai pensé à tous nos frères de Guantanamo, d'Holguin, de Manzanillo et de Bayamo. Les dégâts sont nombreux. Pas besoin que j'en parle. Vous les avez vécus et êtes en train de les vivre.
Mais au plus profond de mes pensées, se trouve la certitude que les Santiagueros, avec l'aide de tous les Cubains, se lèveront avec leur héroïsme et seront non seulement capables de restaurer ce qui a été endommagé, mais convertiront ce désastre en un point de départ pour des succès majeurs, en faisant que chacun à sa place fasse ce qu'il doit faire pour renforcer et développer la fraternelle oeuvre socialiste de la Révolution, dont Santiago a été et sera pour toujours un bastion inébranlable.
Aujourd'hui, plus que jamais, chaque Santiaguero doit faire sienne cette expression de l'inoubliable Commandant Juan Almeida: "Ici, personne ne se rend!"
Recevez tous cinq fortes accolades.
Nous vaincrons!
Tony Guerrero Rodriguez
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